Lors de la fouille du dépôt aurignacien, plusieurs vestiges montrant l’utilisation de l’ocre ont été mis au jour : deux amples tâches de sédiment rougi par la présence d’ocre, plusieurs petits blocs d’ocre rouge et jaune, et quelques pierres d’origine clastique plus ou moins intensément colorées. Selon les premiers résultats des analyses chimiques et minéralogiques, un groupe d’ocre rouge est caractérisé par une composition à base d’obsydes de fer et de minéraux argileuses, ces derniers riches en aluminium. Ce matériel, à haute adhésivité, pouvait être utilisé pour peindre même par simple dispersion dans l’eau. Le dépôt aurignacien de Fumane a donné des petits blocs d’ocre de différentes compositions. Il y a bien des ocres avec la même composition des ocres utilisées pour colorer la roche, mais il y a aussi des ocres caractérisées par de nombreuses inclusions granulaires de quartz, non connues dans les gisements de la région, mais caractéristiques des gisements de sables ocracées de la Provence. Enfin, la recherche de la composante organique, hypothétique liant de la couleur, a mené à reconnaître dans les zones colorées un contenu très bas de substances dérivées de lipides et de protéines; ce contenu est analogue au contenu que on retrouve dans le zones non colorées des fragments rocheuses. Nous pouvons avancer deux hypothèses: les décorations ont été réalisées par le pigment in dispersion aqueuse, par l’utilisation les caractéristiques de adhésivité de la composant argileuse, donc sans liant organique. Ou on a utilisé un liant qui dans le temps a été dégradé jusqu’à n’être pas plus relevable. On ne peut pas exclure, toujours comme hypothèses, que les acides aminées et les acides gras mis en évidence dérivent de la fixation appliquée à toute la surface des fragments peints, ou qu’ils dérivent de l’activité anthropique ou encore des microorganismes présentes sur le rocher.
Les peintures aurignaciennes de la Grotte de Fumane (Italie)
BROGLIO, Alberto;GURIOLI, Fabio;
2007
Abstract
Lors de la fouille du dépôt aurignacien, plusieurs vestiges montrant l’utilisation de l’ocre ont été mis au jour : deux amples tâches de sédiment rougi par la présence d’ocre, plusieurs petits blocs d’ocre rouge et jaune, et quelques pierres d’origine clastique plus ou moins intensément colorées. Selon les premiers résultats des analyses chimiques et minéralogiques, un groupe d’ocre rouge est caractérisé par une composition à base d’obsydes de fer et de minéraux argileuses, ces derniers riches en aluminium. Ce matériel, à haute adhésivité, pouvait être utilisé pour peindre même par simple dispersion dans l’eau. Le dépôt aurignacien de Fumane a donné des petits blocs d’ocre de différentes compositions. Il y a bien des ocres avec la même composition des ocres utilisées pour colorer la roche, mais il y a aussi des ocres caractérisées par de nombreuses inclusions granulaires de quartz, non connues dans les gisements de la région, mais caractéristiques des gisements de sables ocracées de la Provence. Enfin, la recherche de la composante organique, hypothétique liant de la couleur, a mené à reconnaître dans les zones colorées un contenu très bas de substances dérivées de lipides et de protéines; ce contenu est analogue au contenu que on retrouve dans le zones non colorées des fragments rocheuses. Nous pouvons avancer deux hypothèses: les décorations ont été réalisées par le pigment in dispersion aqueuse, par l’utilisation les caractéristiques de adhésivité de la composant argileuse, donc sans liant organique. Ou on a utilisé un liant qui dans le temps a été dégradé jusqu’à n’être pas plus relevable. On ne peut pas exclure, toujours comme hypothèses, que les acides aminées et les acides gras mis en évidence dérivent de la fixation appliquée à toute la surface des fragments peints, ou qu’ils dérivent de l’activité anthropique ou encore des microorganismes présentes sur le rocher.I documenti in SFERA sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.